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Libération

Yves Bertrand, l’Edvige des VIP

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La plainte de Nicolas Sarkozy contre l’ancien patron des RG Yves Bertrand et ses carnets fait sourire les opposants au fichier Edvige - dont une nouvelle version est en préparation.
publié le 22 octobre 2008 à 6h51

Anthony. «Cette affaire des carnets ressemble assez à un écran de fumée. Une manière de miner, entre autres, le procès de l'Angolagate. Les hommes politiques de droite et de gauche ne voulaient pas de ce procès. Ils ont tout fait pour qu'il n'ait pas lieu. Depuis des mois, Sarkozy tente de l'interrompre ou de le miner. Silence assourdissant des médias sur ce procès de l'Angolagate. Pourquoi ?»

Bruno. «M. Yves Bertrand, Edvige des hommes de pouvoir ?»

Nimbus. «Une affaire qui sort à point nommé au moment où il apparaît que la crise financière n'est pas si bien maîtrisée. Sarkozy va donc pouvoir se poser en victime et voilà que Jospin, sorti de la naphtaline, se donne l'illusion d'exister encore. Ces basses méthodes ne sont pas une nouveauté et il serait, hélas, bien étonnant qu'elles disparaissent.»

Sophie75. «Rien qui ne tienne au niveau juridique : des brouillons qui auraient dû le rester… Bien que grand patron du renseignement, Bertrand a su garder pour lui les ragots que les journalistes se faisaient un plaisir de lui rapporter. Aujourd'hui c'est en toute illégalité que ces mêmes journalistes en étalent les morceaux choisis.»

Poisson lune. «Ce personnage devait être comme les méduses, à dériver flasque et translucide pour recueillir ce qui est en suspension et clac! Une décharge (au propre comme au figuré…).»

Michel. «Edvige à la puissance combien?»

Tom. «On sent bien que tout parti pris dans un sens ou dans l'autre dans cette af