C'était donc ça. La voici, la fameuse «rupture» dont nous rabachait à longueur de campagne le candidat Sarkozy: Nicolas, c'est un Président qui porte plainte. Faut pas le chercher. Pour le coup, c'est une vraie rupture avec ses prédécesseurs, qui ne s'abaissaient pas à poursuivre à tout va.
Nouveau coup porté à la fonction présidentielle, un peu plus désacralisée ? Ou réaction normale et justifiée d'un chef de l'Etat souvent attaqué ? Toujours est-il que notre Président est un champion de la procédure. Les plaintes s'accumulent. Depuis son élection, Nicolas Sarkozy a eu recours aux tribunaux six fois ! Du jamais vu.
«Dénonciation calomnieuse», «droit à l'image»...
Dernière plainte en date, pas plus tard qu'hier, celle contre la maison d'édition qui commercialise une poupée vaudou – accompagnée de ses aiguilles – à l'effigie du locataire de l'Elysée. L'audience en référé visant à faire retirer les poupées de la vente s'est tenue aujourd'hui. Le juge rendra sa décision mercredi prochain.
La semaine dernière, c'est Yves Bertrand, ex-patron des RG aux carnets bien remplis, qui provoquait le courroux de Sarkozy. L'affaire est ici plus sérieuse. Des extraits des carnets personnels d'Yves Bertrand sont parus dans la pr