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Libération

Les scénarios d'alliances

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Le PS entame une semaine de tractations en vue de constituer une majorité.
publié le 8 novembre 2008 à 6h51
(mis à jour le 8 novembre 2008 à 6h51)

Attention, parti en zone d'extrêmes turbulences ! Avec un résultat en forme de quatre-quarts, soit un carré de motions atterrissant entre 20 et 30 %, impossible aujourd'hui de déterminer la recette qui, à l'issue du congrès de Reims, dans une semaine, déterminera le nom du nouveau chef du PS. «Personne ne sait rien, explique un proche de Bertrand Delanoë. Il faut laisser passer deux jours.» C'est donc une semaine d'intenses tractations qui s'est ouverte vendredi. Avec, en filigrane, cette délicate équation arithmético-politique que François Hollande n'a pas manqué de rappeler à l'intention de son ex-compagne : «29 %, ce n'est pas 51 %…»

La sortie du premier secrétaire sortant n'a pas manqué d'irriter l'entourage de Ségolène Royal, qui considère l'ex-candidate comme la grande gagnante du scrutin de jeudi : «Hollande s'est comporté de façon extrêmement médiocre. Il aurait pu avoir un mot d'amabilité, ou la féliciter.» Mais l'intéressée, elle, semble n'avoir cure de ces urbanités : «Ce vote m'a donné la légitimité», a expliqué vendredi soir sur France 2 Ségolène Royal, qui décidera «le moment venu, en fonction des consultations auxquelles (elle) procède aujourd'hui», si elle est candidate.

Compromis. La tendance ne semble pourtant pas à une candidature Royal. Ses alliés la laisseraient volontiers au «Frigidaire» : «Je ne souhaite pas une ou un présidentiable à la tête du Parti socialiste»