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Royal, «une candidature d'affrontement» ?

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Si Ségolène Royal est candidate à la tête du PS, le congrès sera «le premier meeting de sa campagne présidentielle» de 2012, estime Michel Sapin, proche de François Hollande.
Ségolène Royal, début septembre. (Reuters)
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publié le 12 novembre 2008 à 13h09
(mis à jour le 12 novembre 2008 à 13h11)

Le député PS de l'Indre et ex-ministre Michel Sapin a estimé ce matin qu'une candidature de Ségolène Royal au poste de premier secrétaire serait «une candidature d'affrontement». L'ancien ministre s'est dit convaincu que «si c'est Ségolène Royal» qui est candidate au nom de sa motion, «il n'y aura pas de rassemblement au congrès de Reims» et Reims sera «le premier meeting de sa campagne présidentielle» en vue de l'élection de 2012.

Ce proche du premier secrétaire François Hollande a préconisé «une autre solution» autour de la candidature de «quelqu'un qui serait issu de la motion de Ségolène Royal mais qui serait dans la coopération avec les deux autres motions» issues de la majorité sortante: celle de Bertrand Delanoë et celle de Martine Aubry.

De son côté, Gérard Collomb, premier signataire de la motion soutenue par Ségolène Royal, a estimé que Ségolène Royal devait briguer le premier secrétariat du PS si d'autres présidentiables se lancent, tout en marquant sa préférence pour une «candidature de synthèse».

«Nous avions dit préalablement que le premier secrétaire ne devait pas être un présidentiable», a rappelé sur LCI le maire de Lyon. Mais, a-t-il poursuivi, si «d'autres présidentiables commencent à émerger et à présenter leur candidature, à ce moment-là, évidemme