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POUR MÉMOIRE

Budget de l’Elysée adopté, un irréductible PS reste sur sa faim

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publié le 14 novembre 2008 à 6h51
(mis à jour le 14 novembre 2008 à 6h51)

La présidence, régulièrement montrée du doigt pour le flou de ses finances, se serait-elle décidée à corriger ses travers ? Dossier habituellement inflammable, les crédits de l'Elysée pour 2009 ont été adoptés hier par une poignée de députés. Avec les compliments de la majorité comme du rapporteur spécial pour les pouvoirs publics, le socialiste Jean Launay, qui ont salué un «budget vérité». Seul René Dosière (apparenté PS), décortiqueur acharné des comptes élyséens, a ferraillé contre un «budget qui ne connaît pas la crise» et l'«explosion» de certains frais. Un an après la controverse déclenchée par son augmentation astronomique de 172 %, le chef de l'Etat se devait de faire vœu de transparence et d'afficher des dépenses plus maîtrisées. Effort qu'il réclame par ailleurs aux autres administrations, dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP). Le député (PS) du Lot Jean Launay assure donc avoir obtenu «toutes les réponses au questionnaire» qu'il avait adressé au directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, Christian Frémont. Celui-ci lui avait assuré n'avoir «rien à cacher».

Addition. Vantant hier le «vaste mouvement de rationalisation» entrepris par l'Elysée pour «optimiser l'efficacité de ses dépenses», le secrétaire d'Etat à la Fonction publique, André Santini, a jugé la hausse de ces crédits «maîtrisée à +2 %», avec une addition portée à 112,3 millions d'euros p