«Hey y a de l'humain avant tout non?» s'insurge une mamie socialiste, incrédule devant la cohue suscitée par l'arrivée de Ségolène Royal au parc des expositions de Reims ce vendredi.
«C’est pire que pendant la présidentielle»
Des dizaines de cameras, de micros et de dictaphones portés par autant de journaliste encerclent la voiture de la présidente du Poitou-Charentes à son arrivée à 17h30. Qui reste assise à l'intérieur de sa Renault Laguna, à quelques mètres de la porte d'entrée. «Elle rentre au Congrès en voiture, ironise une militante. C'est pire que pendant la présidentielle.»
Les minutes passent. Une brochette de royalistes sont là, en rang d'oignon, à l'attendre: Gérard Colomb, le maire de Lyon, la députée Aurélie Filippetti, Najat Belkacem conseillère régionale... «Ils font tout pour susciter le bordel et après ils font semblant de s'en plaindre», explose le photographe de Libé.
Le service d'ordre du PS tente un cordon sanitaire. Vite débordé. «Mais où est le service d'ordre», s'énerve le sénateur royaliste, David Assouline.
Manuel Valls furibard
Manuel Valls, autre lieutenant de celle qui ne cache pas son «envie» de devenir la première femme «première secrétaire du PS», sort furibard et dégage violemment un photographe de l'agence Reuters: «Et toi? Tu fais de la politique ou du service d'ordre» lui lance le bousculé. Des journalistes de l'AFP sont refo