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Le PS à Reims : sacré embrouille

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Le congrès du PS s’ouvre aujourd’hui alors que les ténors du PS continuent à se disputer la succession de François Hollande.
publié le 14 novembre 2008 à 6h51
(mis à jour le 14 novembre 2008 à 6h51)

Ségolène sortira-t-elle à temps du «Frigidaire» dont elle a entrebâillé la porte ? Le jeune Benoît concrétisera-t-il avec Martine ? Et Bertrand ? Réussira-t-il, au congrès de Reims qui s’ouvre cet après-midi, à accepter enfin sa défaite et à se joindre à eux pour «empêcher que Ségolène prenne le parti, car ce ne sera plus le même parti», selon un de ses proches ? Pas sûr que le dénouement du congrès, dimanche matin, apporte une réponse à ces angoissantes questions, posées lors des épisodes précédents. «C’est l’un des congrès les plus atypiques qu’on ait eu à gérer, assure un jospiniste. Rennes, à côté c’était presque facile. A l’époque les schismes étaient solubles…»

Seule certitude dans ce feuilleton, les socialistes pilotent à vue, et ce dans un épais brouillard politique. «Rien ne se fera avant dimanche matin», estimaient hier plusieurs vieux briscards du parti. «Ça change toutes les minutes», ajoutait un ami de Hollande. Tout pronostic relève donc de la mission impossible. En témoigne ce florilège de SMS reçus au service politique de Libération : «Désolé, déjeuner annulé pour causes de réunions incessantes à la recherche d'une synthèse improbable» ; «Bertrand aurait proposé à Aubry que Harlem Désir soit notre candidat commun» ; «On a constaté ke Sego n'arrivait ni à se présenter, ni à faire une majorité… c'est au Congrès sam, que ça sdénoue».

«Bidouillage». Dans une partie d'échecs où la gestion d