Menu
Libération

Ségolène Royal sort la tête du frigo

Article réservé aux abonnés
PS. Elle a dévoilé sa candidature au poste de premier secrétaire.
publié le 15 novembre 2008 à 6h51

Soucieuse de conserver toujours un coup d'avance sur ses compétiteurs, Ségolène Royal, fidèle à ses habitudes politiques, s'est employée à créer l'événement. Vendredi, jour d'ouverture du congrès de Reims, elle a confirmé sa candidature à la succession de François Hollande. C'est «dans un moment de gravité et de responsabilité, à l'unanimité, avec beaucoup d'applaudissements et d'émotion», selon son allié Manuel Valls, député et maire d'Evry (Essonne), que la proposition a été retenue par son camp, vendredi en début de soirée, lors de l'assemblée générale de sa motion. Il aurait pu ajouter : avec une totale spontanéité.

La création d'un poste de premier secrétaire délégué, promis au député européen Vincent Peillon, et l'arrivée aux commandes d'une «nouvelle génération», figure également dans le «pack». «La motion a une candidate naturelle, résumait, poète, le sénateur David Assouline. Il y a une envie d'elle. Ça fera une grande déclaration d'amour ce samedi matin.» Un premier discours de Ségolène Royal qui devrait être consacré au parti. Avant qu'elle ne s'exprime à nouveau, une fois les candidatures actées par le congrès, dimanche matin, sur le contexte général et «la crise financière», cette fois. Une détermination officiellement justifiée par la fin de non-recevoir des autres équipes aux propositions de Ségolène Royal. «Si les autres veulent prendre le risque de tout casser, ils en porteront la responsabilité devant les militant