L'UMP Paris tente de se remettre en selle. A l'occasion de l'élection de leur patron, les militants voudraient gommer le passé et oublier la défaite des municipales de mars. «Il va falloir panser les plaies», prévient un nouvel élu du conseil de Paris. Et surtout penser à 2012, date des municipales.
Grognards. Depuis samedi et jusqu'à vendredi, les adhérents de l'UMP de la capitale désignent leurs délégués de circonscription ainsi que leurs comités de circonscription qui formeront le comité départemental. A la mi-décembre, celui-ci sera chargé d'élire le président de la fédération de Paris, une des plus importantes de France avec plus de 20 000 militants. Deux candidats se disputent le fauteuil, Philippe Goujon, député maire du XVe arrondissement et Jérôme Dubus, conseiller de Paris du XVIIe, proche des libéraux de l'UMP. «C'est un soulagement de voir Philippe Goujon se repositionner pour un nouveau mandat de trois ans à la tête de l'UMP»,se réjouit Jean-François Lamour, président du groupe de la majorité présidentielle à la mairie de Paris. Tiraillée entre ses jeunes élus et ses vieux grognards, malmenée par son dernier revers électoral, l'UMP Paris voudrait faire le choix de l'unité et de la transition douce. Après deux mandats, Philippe Goujon avait assuré qu'il ne repiquerait pas au jeu. «Mais il est absolument essentiel de préserver la cohésion du groupe. Pour moi, c'est une candidature de consensus et d'apaisement», assu