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Interview

«Dans le parti réel, Hamon est celui qui a le plus convaincu»

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Razzy Hammadi, proche de Benoît Hamon, estime que le représentant de l’aile gauche du parti «sort renforcé du congrès» et croit même en «un effet obhamon».
Razzy Hammadi, ex-président du MJS (mouvement des jeunes socialistes), samedi, au congrès PS de Reims. (REUTERS)
par Recueilli par FRANÇOIS VIGNAL
publié le 17 novembre 2008 à 18h30
(mis à jour le 17 novembre 2008 à 18h40)

L'appel à voter Aubry de Delanoë hypothèque-t-il les chances de Benoît Hamon d'être devant Martine Aubry jeudi soir, lors du vote des militants sur le premier secrétaire ?
Ce choix, que nous respectons, ne reste que le choix de Delanoë et pas celui des cadres et militants de sa motion. Les nombreux coups de fil que nous recevons depuis hier soir en attestent. Je dirais qu'il y a des accords de conviction et des accords de fédération. Ce n'est pas la même chose ni notre conception de la politique. D'autre part, bien que la défaite était collective, ça donne un peu l'image que les principaux acteurs de la défaite de 2002 se coalisent pour éviter que les principaux acteurs de 2007 ne prennent le parti.

Si Martine Aubry est élue premier secrétaire, le seul objectif de Ségolène Royal sera de lui faire échec. Inversement si Ségolène l'emporte, il faudra sortir de cette lutte fratricide. Nous portons une orientation politique, des convictions. Quand je vois les discours de tribune de Ségolène Royal et la promesse de son équipe de réintégrer George Frêche en échange des mandats de l'Hérault, ou encore les grands discours unitaire d'Aubry tout en acceptant le soutien de celui, Jack Lang, qui a permis à la réforme des institutions de passer, la candidature de Hamon est une candidature de responsabilité et d'éthique.

Sur la question du renouvellement et d'un PS plus représentatif de la diversité, Benoît Hamon et Ségolène Royal ne sont-il pas sur la