Au lendemain du congrès de Reims, les socialistes ont à peine le temps de reprendre leur souffle que les déclarations reprennent déjà. Objectif : le vote, jeudi, des militants pour élire leur premier secrétaire.
Benoît Hamon, candidat au poste et représentant la gauche du parti, affirme qu'il pense «être au deuxième tour» de l'élection socialiste et a appelé sur France Inter à sortir le parti du «poison présidentiel». Interrogé sur le meilleur cas de figure pour lui, il dit sa préférence pour un duel avec Ségolène Royal plutôt qu'avec Martine Aubry, pour proposer «un vrai choix» aux militants. Hamon déclare avoir «des proximités évidentes» avec la maire de Lille, «mais ça ne suffit plus. Je pense que celles et ceux qui ont été acteurs des querelles depuis vingt ans ne sont plus les mieux placés pour permettre au PS de se reconstruire».
«Échec»
Selon Vincent Peillon, bras droit de Royal, le congrès de Reims est «un échec». Il dénonce ceux qui «depuis des années» se livrent au «jeu obsessionnel des personnes». Il a cité Laurent Fabius, qui s'est «glissé derrière Martine Aubry», ou Henri Emmanuelli, derrière Benoît Hamon.
Le député de l'Essonne Manuel Valls, proche aussi de Royal, souligne «la grande surprise» qu'a constitué l'arrivée de Ségolène Royal en tête du vote des militants socialistes alo