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A deux jours du vote, le PS en ébullition

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Delanoë répond à Royal sur «l’honneur», la présidente de Poitou-Charentes défend George Frêche et Benoît Hamon trouve que «ça dégénère».
Benoît Hamon, Martine Aubry, Ségolène Royal. ((REUTERS))
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publié le 18 novembre 2008 à 15h38
(mis à jour le 18 novembre 2008 à 15h47)

La dramaturgie remonte d'un cran au PS, à deux jours du vote des militants. Benoît Hamon, candidat à la succession de François Hollande, s'est dit «inquiet» ce mardi de la tournure prise par la course à la direction du parti socialiste, affirmant que «ça dégénère» avec le risque d'une «disparition du parti». «Je ne suis pas très confiant dans ce que sera l'avenir du parti si cet esprit de revanche (…) continue à irriguer ce congrès», a expliqué sur France 2 l'eurodéputé évoquant l'affrontement entre Ségolène Royal et «les éléphants» du PS. «On n'en peut plus», «ces querelles durent depuis trop longtemps maintenant, moi je veux jeter des ponts entre les socialistes et le reste de la gauche», a-t-il affirmé.

«Je n'appartiens pas à cette histoire du PS qui veut qu'aujourd'hui des dirigeants qui se connaissent depuis 20 ans ressassent leurs vieilles querelles et nous proposent d'en reprendre pour trois ans», a-t-il dit, appelant à «un changement générationnel». «Le péril», selon Hamon c'est carrément «la disparition du Parti socialiste».

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