Menu
Libération
ENTRETIEN

«Les résultats de ce soir ne sont pas écrits»

Article réservé aux abonnés
Selon Laurence Rossignol, porte-parole de Martine Aubry, «désigner Aubry, (…) ce n’est pas prédésigner une candidate à la présidentielle».
par Recueilli par FRANÇOIS VIGNAL
publié le 21 novembre 2008 à 12h33
(mis à jour le 21 novembre 2008 à 12h39)

Ségolène Royal est passé de 29%, lors du vote sur les motions, à 43% hier soir. Craignez-vous sa dynamique ?
Non. Cette élection n'est pas jouée. Ségolène Royal a pris 13 points et Martine Aubry 10. La dynamique est des deux cotés. Aujourd'hui Aubry rassemble, et Benoît Hamon a appelé à voter pour elle, ce qui lui permet de continuer cette dynamique. Sa double démarche de rassemblement à gauche, d'ancrage à gauche et de rénovation, permet de former avec Hamon une équipe qui incarne ce dont le PS a besoin pour franchir l'étape qui l'attend. Celle de sa reconquête.

Que répondez-vous à Patrick Mennucci, soutien de Royal, qui dit, moqueur, que «25% plus 25%, ça fait 35%», au sujet du mauvais report des voix de Delanoë sur Aubry ?
Ce n'est pas qu'une question de mathématiques. Nous avons toujours su que l'engagement pris par un leader de motion, aussi disparate que celle de Delanoë, ne valait pas pour autant addition. Ce n'est pas une surprise. Nous sommes dans notre fourchette de projection.

Tout va bien alors ?
Je ne dis pas que tout va bien. Depuis des mois, nous avons une situation exceptionnelle. Jamais le PS n'a connu un congrès de ce type, un choix de ce type, avec une orientation politique aus