Nouvel acte dans le psychodrame que vit le Parti socialiste. Depuis ce matin, 9h45, la «commission de récolement» a ouvert ses travaux. Par ce terme, renvoyant au vocabulaire des huissiers, le PS doit examiner les contestations liées au vote pour le poste de premier secrétaire. Le rapport final sera examiné demain par le conseil national, qui devrait définitivement prendre une décision.
Le député et ancien ministre jospiniste Daniel Vaillant préside la commission. Des représentants de Royal, Aubry et Hamon sont aussi autour de la table. Un travail de longue haleine les attend. A son arrivée au siège du PS, peu avant 9 heures, Daniel Vaillant a assuré que les procès verbaux du scrutin seront examinés «les uns après les autres», parlant de «travail méthodique». Il s'est au passage étonné que les élections des premiers secrétaires fédéraux (pour le département) n'aient pas autant suscité de réclamations, alors que les scrutins ont eu lieu dans les mêmes bureaux et le même jour que le vote pour élire le patron du PS.
«Il faut instruire les dossiers sans a priori»
Se frayant un passage au milieu des journalistes et cameramen, le sénateur David Assouline, venu pour Ségolène Royal avec Jean-Pierre Mignard, s'est voulu plutôt apaisant, après les attaques du week-end. «Il y a des dizaines de co