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La garde rapprochée et les pièces rapportées

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Le staff d’Aubry mêlera ses fidèles et les soutiens de Fabius, DSK et Hamon.
publié le 26 novembre 2008 à 6h51
(mis à jour le 26 novembre 2008 à 6h51)

Pendant cette campagne, les amis de Martine Aubry se plaisaient à comparer leur équipe à une «épicerie» maigrelette face à la grosse machine royaliste. Il y avait de ça. Même si la petite entreprise s'est peu à peu agrandie, avec l'arrivée des pièces rapportées strauss-kahniennes et fabiusiennes, au fil de la constitution du pôle des «reconstructeurs». Mais il est vrai que les fidèles parmi les fidèles de la maire de Lille se comptent quasiment sur les doigts d'une main. Nul doute qu'ils joueront dans l'organisation que mettra en place la nouvelle première secrétaire un rôle majeur.

Béquille.Il y a d'abord François Lamy, député de l'Essonne, homme de confiance, homme à tout faire pendant cette campagne interne, «à la tête de tout et du reste». Les grands fauves politiques ont tous une béquille sur laquelle s'appuyer, même quand ils dorment. François Lamy est celle d'Aubry. Dans un autre registre, mais avec la même fidélité, Marylise Lebranchu, députée du Finistère et ancienne ministre de la Justice de Lionel Jospin. C'est elle qui, le 16 novembre à Reims, est montée à la tribune pour défendre la candidature d'Aubry. Elle est aussi la bonne copine, toujours là «pour remonter le moral à Martine» quand il le faut. Autre figure de ce premier cercle, la nouvelle maire de Reims, Adeline Hazan, organisatrice du congrès. Et, enfin, un homme de l'ombre, Jean-Marc Germain, son directeur de cabinet à Lille, coordinateur pendant la campagne de