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Libération

Pour Royal, «la bataille continue»

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Martine Aubry a tendu la main à sa rivale et promis que «dès la semaine prochaine, le PS serait de retour».
publié le 26 novembre 2008 à 6h51
(mis à jour le 26 novembre 2008 à 6h51)

Le match aller s'achève. Sans surprise, c'est Martine Aubry, après le résultat nul, ou presque, du deuxième tour de vendredi, qui l'emporte sur tapis vert, et s'installe dans le fauteuil de François Hollande. Mais le match retour, lui, ne fait que commencer. A peine l'élection de Martine Aubry était-elle validée par le conseil national du PS, hier peu après 19 heures, que Ségolène Royal rentrait à nouveau sur le terrain. Fermement décidée à ne rien lâcher. «Nous avons mené une très belle bataille pour la transformation du PS. Cette bataille continue», expliquait l'ex-candidate qui, décidément, n'aime pas le mot défaite. Elle ne l'avait pas reconnue au soir du deuxième tour de la présidentielle, alors que six points, tout de même, la séparaient de Nicolas Sarkozy. Elle n'allait certainement pas s'y résoudre au terme de la compétition socialiste pour une poignée de suffrages. «Nous avons réussi à convaincre la moitié du parti, et même un peu plus, et c'est considérable», glissait-elle dans un sourire. Avant de clamer sa ferme intention de «continuer» à batailler pour «changer en profondeur les méthodes et les façons de faire» du parti…

Logique politique. Le verdict, dont plus personne, en réalité, ne doutait, était tombé quelques minutes plus tôt. «Il fallait que quelqu'un s'y colle», a lancé comme à regrets, au vu de l'extrême tension des derniers jours, Kader Arif, secrétaire national aux fédérations, depuis la tri