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Libération

Le dimanche dans la douleur

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UMP . Les débats sur le travail dominical déchirent toujours la droite.
publié le 27 novembre 2008 à 6h51

Les dirigeants de la majorité luttaient toujours, hier, contre l'incendie provoqué par le projet de libéralisation du travail dominical. De concessions en concessions, la proposition de loi autorisant l'ouverture le dimanche dans les zones touristiques et dans certaines agglomérations finira par être acceptée par les députés UMP. Et le gouvernement promet que le texte sera inscrit à l'ordre du jour de l'Assemblée avant Noël. Sans s'avancer sur l'accueil que lui réservera le Sénat… Mais on sera loin, au final, du texte «sans tabou» dont rêvait Nicolas Sarkozy. Ardent défenseur de la «liberté de travailler», le chef de l'Etat se serait déjà fait une raison : «cette proposition de loi, il la trouve un peu courte des pattes de derrière !» rapporte un ministre.

Frondeurs. Au sein de l'UMP, les opposants ne désarment pas. Et ils le font savoir. Après un «Touche pas à mon dimanche» publié vendredi par le Figaro, les frondeurs reviennent à la charge dans le Monde daté d'aujourd'hui en expliquant que le travail le dimanche est une «mauvaise idée» socialement, et économiquement «dangereuse». Pas question pour eux de voter un texte comportant le moindre «risque, proche ou lointain, de généralisation du travail dominical».

Les principaux initiateurs de cette tribune - Marc Le Fur (Côtes-d'Armor), Philippe Meunier (Rhône), Bernard Reynes (Bouches-du-Rhône) et Jean-Frédéric Poisson (Yvelines) - étaient hier soir dans le bureau d