Increvable ! Moins de vingt-quatre heures après sa courte défaite face à Martine Aubry, Ségolène Royal est déjà de retour. Et notamment sur la toile, où, via une vidéo, elle a prévenu, hier : «Je continue plus que jamais.» Forte d'une «équipe soudée de gens qui pensent tous la même chose» - une allusion à l'hétéroclite coalition entourant la nouvelle première secrétaire -, la finaliste de la compétition socialiste persiste et signe, donc, qui ambitionne d'«organiser des universités populaires» et même «des fêtes de la fraternité», comme celle, controversée, du Zénith, en septembre. Et, dans un sourire, de lâcher : «Vous me connaissez, je ne reste jamais les bras ballants !»
«Guérilla». Avec elle, une campagne chasse l'autre. Mais c'est toujours la même, la présidentielle, qui occupe son esprit : «2012, c'est bientôt. C'est demain…» Le répit a donc été de courte durée. Juste un dîner dans un restaurant, non loin de Solferino, après le conseil national de mardi, en compagnie de quelques proches. L'occasion de décompresser en écoutant Patrick Mennucci entonner «le plat parti», pastiche du Plat Pays de Jacques Brel… Dès hier matin, les choses sérieuses reprenaient avec une réunion en son QG du boulevard Raspail. La ligne : se réinstaller «au cœur du parti». «Organiser une guérilla permanente n'est pas l'état d'esprit de Ségolène, résume Manuel Valls. Il faut absolument q