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Bockel reçoit la droite à bras ouverts

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Congrès. La Gauche moderne a accueilli de nombreux élus et ministres de l’UMP.
Jean-Marie Bockelen juillet 2008. (Photo Charles Platiau. Reuters)
publié le 1er décembre 2008 à 6h51
(mis à jour le 1er décembre 2008 à 6h51)

Ils se sont précipités pour glisser leurs mots doux à l'oreille de la «gauche de la majorité». C'est devant un parterre de ministres et de représentants de l'UMP que le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants, Jean-Marie Bockel, a tenu, ce week-end à Suresnes (Hauts-de-Seine), le congrès fondateur de son petit parti, la Gauche moderne. L'occasion pour les secrétaires d'Etat Yves Jégo et Roger Karoutchi, le président du Nouveau Centre, Hervé Morin, Patrick Devedjian, Dominique Paillé et Frédéric Lefebvre pour l'UMP, le conseiller spécial du chef de l'Etat Henri Guaino, Jean Sarkozy et l'on en passe, de dire tout le bien qu'ils pensent de l'ouverture.

Prôné par Nicolas Sarkozy après son élection à l'Elysée, le filon a de beaux jours devant lui : «J'ai souhaité l'ouverture, je veux continuer dans cette voie et même aller plus loin aujourd'hui», a annoncé le chef de l'Etat dans un message à Bockel, alors qu'un remaniement se profile pour 2009. «Tout milite pour que cette ouverture soit poursuivie», confirme François Fillon. Et de caresser dans le sens du poil les militants du parti de Bockel (1 000 adhérents revendiqués) qui se disent de gauche tout en roulant pour la politique de Sarkozy : «Il y a moins de différences entre nous qu'entre les différents courants du PS.»

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