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Libération

Le dimanche, jour laborieux à l’UMP

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publié le 2 décembre 2008 à 6h51
(mis à jour le 2 décembre 2008 à 6h51)

Depuis le début du quinquennat, peu de questions ont autant divisé la majorité : la proposition de loi sur «les dérogations au repos dominical» doit être examinée avant Noël par l'Assemblée. Le groupe UMP se réunit aujourd'hui pour vérifier qu'un «consensus» est possible entre ses partisans et ses adversaires. Pierre Méhaignerie, président de la commission des affaires sociales, estime que, dans sa dernière version, plus restrictive, la proposition du député des Bouches-du-Rhône Richard Mallié constitue un «point d'équilibre».

Tout en réaffirmant que le repos dominical reste la règle, le texte précise qu’on pourra y déroger dans les zones touristiques ainsi que dans les agglomérations de Paris, Marseille, Lyon et Lille, baptisées «zones d’attractivité commerciale exceptionnelle».

Quel impact sur le pouvoir d’achat ?

Si la loi Mallié impose de payer double le travail dominical, celui-ci représentera une augmentation non négligeable de revenu pour les salariés du commerce. «Mais une partie de la majoration risque de passer dans la nounou, les transports…», estime Aline Levron, de la fédération des services de la CFDT. Et l'affaire a son effet pervers. «Quand nous irons aux négociations annuelles pour discuter des hausses de salaires, les employeurs auront vite fait de nous dire : "Eh bien, soyez volontaires pour travailler le dimanche !"», prévoit Michèle Chay, de la fédération du commerce de la CGT. Enfin, si ceux du