Menu
Libération

Opération «un parti pour Bockel»

Article réservé aux abonnés
L’ex-socialiste Jean-Marie Bockel, secrétaire d’Etat aux Anciens combattants, a fondé ce week-end un nouveau parti gouvernemental, la Gauche moderne. Qui tire les ficelles ?
publié le 3 décembre 2008 à 6h51

Franssoa59. «Quand Bockel était ministre de la gauche, il désespérait déjà son propre camp à mettre tant de zèle au service du lobby du diesel qui empoisonne la France depuis vingt ans. Le ver était déjà dans le fruit !»

Josan. «Je suis allé voir par curiosité ; il y avait une petite salle ridicule, remplie à 80 % par des militants UMP, idem pour la tribune.»

Mad. «Le parti de Jean-Marie Bockel n'arrivera jamais à s'imposer au sein de la vie politique française, tout comme le Nouveau centre, qui est plus un groupe parlementaire qu'un parti. Un maire et quelques élus municipaux, c'est bien maigre pour un parti de la majorité !»

Volfoni senior. «Au début, j'ai cru à une blague, à une info détournée, en voyant un rassemblement de "gauche" regroupant uniquement des UMP. Mais vu le moment choisi pour la création de cette "chose", tout cela semble bien commandité par l'UMP, ou même Sarko, pour essayer de brouiller encore plus la gauche, et, qui sait, essayer de récupérer quelques dissidents PS, persona non grata sous la nouvelle direction.»

Jaco. «Conséquence du barnum circus de ces derniers temps au PS : Des partis croupions vont se créer par le dépeçage du PS, au nom de la modernité bien entendu.»

Wicky. «Le parti de Bockel est une coquille vide. Bockel est un carriériste qui a trahi son parti en rase campagne. Il fait actuellement des pieds et des mains pour rester au gouvernement où il ambitionne le poste d'Hortefeux. Pas dégoûtée, l