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Aubry prescrit le travail pour faire oublier Royal

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PS . La maire de Lille a tenu hier son premier secrétariat national.
publié le 10 décembre 2008 à 6h51
(mis à jour le 10 décembre 2008 à 6h51)

A sa gauche, Harlem Désir, lieutenant de Bertrand Delanoë. A sa droite, Benoît Hamon, leader de la gauche du parti. Pour présider, hier matin, son premier secrétariat national, le «gouvernement» du PS, auquel ne participent pas les royalistes, Martine Aubry a soigné le symbole, s'entourant volontairement des deux ailes de sa majorité. Histoire de stabiliser sa position, alors que Ségolène Royal continue sa guérilla. Et accusait encore, peu avant sur RTL, la nouvelle première secrétaire d'avoir «organisé une direction en excluant toutes celles et ceux qui se sont rassemblés autour» d'elle. Une charge qu'a tenté d'esquiver Martine Aubry, expliquant que des propositions avaient bien été faites aux royalistes. Et incitant ses alliés à rester coi face au procès en illégitimité intenté. Un soutien résume : «Plutôt que de taper comme un sourd, souligner l'idée qu'il y a une majorité naturelle.»

«Contre-sommet». «C'était vraiment la rentrée des classes, commente un participant. Elle a distribué les gommes et les crayons…» La nouvelle maîtresse a surtout précisé aux socialistes leurs devoirs. Au premier rang desquels un «plan global de relance et de réponse à la crise». Le 20 janvier, un bureau national (BN) «exceptionnel» y sera consacré, avant un «séminaire» des secrétaires de section, le 31 janvier. Egalement sur le métier, un projet de «contre-sommet», destiné à faire pièce à celui consacré au