Opération transparence. Hier, comme prévu, le criminologue Alain Bauer a remis en grande pompe son rapport sur le contrôle des fichiers policiers à la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie. En prenant soin de convier les journalistes, histoire de ne pas faire d'impair. Car depuis le tollé suscité par le fichier Edvige, la ministre soigne sa com'. «Nous n'avons rien à cacher» répète-t-on place Beauvau.
En septembre dernier, Michèle Alliot-Marie a réactivé le groupe de travail chargé «d'examiner les conditions de mise en œuvre des fichiers de police judiciaire et administrative» pour, précise-t-elle dans sa lettre de mission, «renforcer l'acceptabilité des fichiers au sein de la population». Elle l'a répété ce matin, l'objectif est «de faire un effort de pédagogie pour éviter des polémiques inutiles ou reposant sur des inexactitudes.»
Ce matin, en remettant son rapport, Alain Bauer a souligné avoir mis la main sur deux ou trois fichiers oubliés, et sans
Fichiers policiers: un rapport, et puis quoi ?
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par MARIE PIQUEMAL
publié le 11 décembre 2008 à 18h39
(mis à jour le 12 décembre 2008 à 7h29)
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