Après le PS, après les Verts, au tour du Parti communiste français de faire son congrès, d'aujourd'hui à dimanche. Il devrait y décider de se doter d'une direction collégiale pour tenter d'enrayer son déclin. Mais certains de ses membres, qui s'en disent déjà «exclus», appellent à une «force unitaire de l'autre gauche».
Buffet se retirerait progressivement
Environ 1.000 délégués devront désigner par vote la nouvelle direction lors de ce 34e congrès du PCF à la Défense (Hauts-de-Seine) avec pour mot d'ordre: «le capitalisme, c'est l'impasse», selon la secrétaire nationale sortante, Marie-George Buffet. Ce congrès doit «permettre aux communistes d'être rassemblés sur une orientation précise et claire, et des initiatives de riposte» à la crise, a-t-elle dit.
Direction collégiale de «six, huit ou dix responsables»
Dans un parti qui voit son audience s'étioler et après un score désastreux à la présidentielle de 2007 (1,93%), Buffet a exprimé sa «volonté de poursuivre le PCF en le transformant».
Elle a donc proposé une direction collégiale de «six, huit ou dix responsables» qu'elle animerait avec un proche, Pierre Laurent, directeur de la rédaction de