«Désolé, on travaille, donc c'est un peu long». A son arrivée devant les journalistes qui l'attendent au siège du PS pour un «point-presse», la première secrétaire Martine Aubry explique son retard de 40 minutes. Elle sort juste du secrétariat national. Ambiance travail. C'est du moins l'image que le PS veut donner de lui-même, pour mieux tourner la page des divisions internes.
La première secrétaire égrène les sujets abordés quelques minutes plus tôt. Limite scolaire dans la présentation, Martine Aubry annonce un plan en trois parties, pardon, «trois sujets majeurs»: la crise économique et sociale, la réforme audio-visuelle et le travail le dimanche.
«Vivre bien, c’est avoir le temps, du temps pour soi, du temps pour ne rien faire»
Accompagnée du porte-parole Benoît Hamon, chacun a sa partie. Lui l'audio-visuel et le recul de Darcos sur la réforme du lycée. Elle le travail le dimanche. Martine Aubry s'engage alors dans un plaidoyer pour «le temps libre» et contre «une société du matérialisme absolue».
Reprochant «le cynisme» de Sarkozy – «c'est vraiment profiter de la crise pour reculer» – elle dénonce un gouvernement qui «légalise une situation (à Plan de campagne, à Marseille ndlr) qui n'était pas légale». «C'est un petit arrangement entre amis», attaque Aubry. «Les élus UMP de Marseille veulent légaliser (la zone commercial de) Plan de c