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Libération

Les royalistes à contre-courant

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Les proches de l’ex-candidate à la présidentielle s’organisent.
publié le 16 décembre 2008 à 6h51

Soucieux de «peser sur l'orientation» du parti et de «fournir des propositions», mais tout autant de ne pas être considérés comme une minorité d'opposition au sein du PS, les amis de Ségolène Royal soignent leur organisation. Au programme de leur traditionnelle réunion, aujourd'hui au QG du boulevard Raspail : la structuration, «dans la durée», de leur sensibilité. Avec, notamment, la nomination d'un responsable par région, et à terme, par département, ainsi que l'attribution de responsabilités «thématiques» aux membres de l'équipe de l'ex-candidate à l'Elysée. Même si, assure un proche, «on ne constituera pas une contre-direction». Egalement sur le métier, le lancement d'un site Internet, «qui devrait être opérationnel en fin de semaine». Côté responsabilités, Patrick Mennucci, élu des Bouches-du-Rhône, pourrait se voir bombardé «coordinateur» de l'équipe, et Gaëtan Gorce, député de la Nièvre, responsable du «projet politique».

Reste à régler un débat sémantico-politique : courant or not courant ? «C'est toute la difficulté, résume la députée des Deux-Sèvres Delphine Batho. On doit organiser nos forces par rapport au bureau national, mais pas comme un courant traditionnel. Nous ne sommes pas une minorité, mais la moitié du PS.» Patrick Mennucci ne partage pas ce point de vue : «Qu'est ce qu'on est d'autre qu'un courant ? Jusqu'à preuve du contraire, nous représentons un courant, qui a fait 30 % au vote des mot