Menu
Libération

Fraîche camaraderie socialiste

Article réservé aux abonnés
PS. Les ennemis d’hier se sont retrouvés pour le premier bureau national de l’ère Aubry.
publié le 17 décembre 2008 à 6h51
(mis à jour le 17 décembre 2008 à 6h51)

Petites retrouvailles entre camarades. Dix jours après s'être quittées en termes plutôt frais, à l'issue d'un conseil national houleux qui avait installé la nouvelle direction du PS sans les amis de Ségolène Royal, les deux parties du parti s'étaient donné rendez-vous, hier, à l'occasion du premier bureau national (BN) de l'ère Aubry. Sans Ségolène Royal et Bertrand Delanoë, qui n'y siègent pas. Ni François Hollande, qui y reviendra après les fêtes. Une reprise de contact «plutôt calme», selon une amie de Royal. Mais pas pour autant exempte d'arrière-pensées. «Il n'y a pas eu d'affrontement, de logique bloc contre bloc, confirme un proche d'Aubry. Plutôt du pinaillage, de petites escarmouches.» Fomentées par les partisans de Royal. Lesquels, groupés «à l'extrême gauche» de la salle, semblaient bien résolus à faire sentir à l'équipe dirigeante leur amicale pression.

«Félicitations». Après une déclaration de politique générale de la première secrétaire, c'est Vincent Peillon, un des lieutenants de Royal, qui lui a adressé ses sincères «félicitations». Avant de passer, bientôt appuyé par Julien Dray, aux choses sérieuses : la question du rythme du BN, censé se tenir désormais tous les quinze jours, et non plus chaque semaine comme par le passé. Argument du camp Royal : «Au moment où Nicolas Sarkozy réunit son équipe trois fois par jour, nous ne pouvons pas nous limiter à un BN tous les quinze jours.» Mais aut