Le début de l'examen du texte sur le travail dominical a tourné court mercredi soir à l'Assemblée, où le patron des députés UMP, Jean-François Copé, a demandé une levée prématurée de la séance avant minuit en dénonçant «les menaces et les injures» de l'opposition.
Les débats ne reprendront peut-être pas avant 2009, M. Copé lui-même n’étant pas favorable à une reprise de la discussion jeudi après-midi comme prévu. Une réunion en commission est prévue lundi.
En sortant de l'hémicycle, le patron des députés PS Jean-Marc Ayrault a évoqué «une défaite pour Nicolas Sarkozy: il n'aura pas son cadeau avant Noël».
Le chef de l’Etat avait lui-même souhaité un texte sur l’extension du travail le dimanche lors d’un discours sur l’emploi à Rethel (Ardennes) le 28 octobre.
Retardé en raison de la réforme de l'audiovisuel, l'examen de la proposition de loi de Richard Mallié (UMP) sur «les dérogations au travail dominical» avait commencé à 21h30 dans une ambiance électrique.
«Un député communiste, Maxime Gremetez, a voulu agressé un de mes amis député UMP. Les conditions du débat étaient impossibles», a expliqué M. Copé pour justifier sa demande de levée de séance, qui devait normalement durer jusqu'à 01h00.
M. Copé a nié avoir demandé une levée de la séance parce qu’il craignait que l’UMP, déjà divisée sur la question du travail le dimanche, ne se retrouve en minorité face à l’opposition avant le vote d’une première motion de procédure.
Avant la levée, le minis