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Libération

La Poste: levée de boucliers de la gauche et des syndicats

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Alors que Sarkozy annonce le changement de statut de La Poste en société anonyme à capitaux publics, les syndicats dénoncent «une privatisation rampante» et le PS promet «une mobilisation historique».
Logo of a post office in Nice, southeastern France, July 7, 2008. France's post office is mulling a partial privatisation aimed at raising 2 to 3 billion euros to prepare one of the bastions of full state ownership for European competition, a source close to the matter said on Monday. Confirming media reports, the source said the move would value La Poste and its mail-to-banking business at 10 billion euros ($15.65 billion), half the value of its equivalent in Germany which France views as a threat as Europe gears up for liberalisation in 2011. REUTERS/Eric Gaillard (FRANCE) (REUTERS)
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publié le 19 décembre 2008 à 12h01
(mis à jour le 19 décembre 2008 à 12h06)

Le PS dénonce «la première étape de la privatisation de La Poste» et promet «une mobilisation historique», après l'annonce par Nicolas Sarkozy d'un changement de statut de La Poste en société anonyme ouverte uniquement à des capitaux publics.

«Nicolas Sarkozy a pioché dans le rapport du président Ailleret l'habillage du moment pour préparer ce qui a toujours été prévu par la droite: la privatisation future de La Poste», a affirmé hier dans un communiqué le député PS François Brottes, membre de la commission pour le développement de La Poste.

«Nous promettons à Nicolas Sarkozy une mobilisation historique. La Poste est un patrimoine national de nos villes et de nos campagnes que Nicolas Sarkozy s'apprête à brader», a par ailleurs déclaré à Razzy Hammadi, secrétaire national PS en charge des services publics. «Nous continuerons de défendre par tous les moyens le statut public de La Poste», a-t-il insisté.
 
Pour les Verts, Cécile Duflot, secrétaire nationale du parti écologiste, a dénoncé hier une «privatisation rampante de La Poste». «C'est une nouvelle déclaration de guerre contre le service public menée par Nicolas Sarkozy, le plus grand dérégulateur de France», dénonce Duflot dans un communiqué.

Selon elle, «comme pour France Télécom,