La cour d'appel de Paris a décidé vendredi le maintien en détention de Julien Coupat, incarcéré depuis la mi-novembre dans l'enquête sur des dégradations contre des lignes SNCF, en validant un appel du parquet qui contestait sa remise en liberté ordonnée par un juge.
Le parquet général avait pris des réquisitions réclamant ce maintien en détention.
La remise en liberté de Coupat avait été ordonnée le 19 décembre par un juge des libertés et de la détention (JLD) à la suite d'une demande déposée par son avocate, Me Irène Terrel, à l'issue d'un interrogatoire devant le juge d'instruction chargé de l'enquête, le 12 décembre.
Le parquet de Paris s'y était opposé en bloquant la sortie du mis en examen par une procédure d'urgence, «le référé-détention», qui a été jugée légitime mardi par une présidente de chambre de l'instruction.
Dégradations de caténaires
«Le parquet a instrumentalisé une fois de plus cette procédure en faisant un référé-détention, ce qui est anormal, et en précipitant l'audiencement entre les fêtes devant une chambre de vacation et devant des juges qui ne connaissent pas le dossier», a dénoncé Me Terrel. «Et avec un poids médiatique et politique énorme, la justice est instrumentalisée. Cette décision n'est pas conforme aux ex