Un article paru dans la rubrique Desintox fin décembre, remettait en cause les déclarations de Ségolène Royal sur la pauvreté étudiante, et particulièrement le chiffre de 20% d'étudiants vivant sous le seuil de pauvreté avancé par la candidate à la dernière présidentielle. Cet article a suscité beaucoup de critiques et de commentaires courroucés. Il nous a semblé utile de revenir sur quelques uns (même avec un peu de retard), parce qu'ils permettent de préciser un peu les objectifs de la rubrique.

Maximilien nous écrit : "Etudiants, nous étions nombreux à vivre sous le seuil de pauvreté! Ca n'est pas nouveau, certes, mais difficilement discutable. Quand on est jeune, on se contente de moins. De toute façon, vous dites vous-même que les chiffres n'existent pas. Enfin, un peu de bon sens Libé! Vous n'êtes plus de gauche, ça fait longtemps qu'on l'a compris, mais ne vous approchez pas trop de l'extrême droite".

Réponse de Desintox : Rétablir la pauvreté étudiante dans ses justes proportions (ou bien expliquer combien il est difficile de l'évaluer), n'implique pas de nier qu'elle existe, ni de nier l'urgence qu'il y a à la résorber. Mettre au jour les exagérations et les contrevérités est l'objectif de la rubrique. Il va sans dire que nous ne nous interdisons pas de fai