Ségolène Royal prend la défense de Rachida Dati. Tout en attaquant Sarkozy. "Qu'on laisse donc tranquille Rachida Dati! Cet acharnement contre elle est indécent et injuste", affirme la socialiste, alors que le retour au ministère de la Justice de Rachida Dati cinq jours après son accouchement fait polémique. Royal l'explique par la formule "à fonction exceptionnelle, comportement exceptionnel".
"Se remettre debout cinq jours seulement après avoir subi une césarienne, c'est trop rapide, sans doute. Mais à fonction exceptionnelle, comportement exceptionnel", dit Ségolène Royal dans une interview parue dans le Journal du Dimanche. Elle avait été, en 1992, la première femme ministre en exercice à accoucher.
Le responsable, selon Royal, est Nicolas Sarkozy, dont le "comportement brutal, provocateur et humiliant (...) témoigne d'un total manque de respect". "Au lieu de la rassurer et de la sécuriser, il la bouscule psychologiquement et la contraint à un choix cornélien. Au regard du code du travail, cela s'appelle du harcèlement moral", va-t-elle jusqu'à affirmer.
"Quel choix a-t-on lorsqu'on est Garde des Sceaux et que le président de la République décide d'annoncer une importante réforme de la Justice un mercredi alors qu'on a accouché le vendredi précédent", déclare Ségolène Royal en ajoutant quelle "milite" toujours pour un allongement du congé maternité.
"Pourquoi Nicolas Sarkozy n'a-t-il pas laissé à sa