Premier accroc au sein de la nouvelle équipe dirigeante du Parti socialiste. André Vallini démissionne de son job de secrétaire national à la justice. Un poste qu'il occupait déjà sous la précédente direction, celle de François Hollande, dont il est l'un des proches. La nouvelle est tombée vers 15 heures, hier, sur le fax de la rue de Solferino. Où, du côté de la direction, on se dit «surpris», explique le porte-parole du parti, Benoît Hamon. «Je n'avais pas du tout entendu dire qu'il était sur le point de démissionner.»
La décision, officiellement, est prise «pour raisons personnelles», assure l'intéressé. «Il ne s'agit en aucun cas d'un désaccord de fond» avec la première secrétaire, Martine Aubry. Reste qu'André Vallini ne se serait guère acclimaté au fonctionnement de la nouvelle direction. «André n'était pas très à l'aise depuis le début, relate un autre proche de l'ex-patron du parti, François Hollande. Il aime bien qu'on lui fasse confiance totalement. Ce qui était le cas dans sa relation avec François.»
Tancer. Ancien président de la commission parlementaire sur l'affaire d'Outreau et membre de la commission Balladur sur la réforme des collectivités, ce spécialiste reconnu des questions judiciaires et institutionnelles n'aurait guère apprécié de se voir tancer, au téléphone, par la nouvelle patronne pour avoir pondu, en solo, un communiqué sur la réforme du juge d'instruction. Sans en référer à cett