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Libération

Chômage : l’accord entre les mains de la CGC

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Social. La décision du syndicat des cadres très attendue.
publié le 15 janvier 2009 à 6h51
(mis à jour le 15 janvier 2009 à 6h51)

Signera ? Signera pas ? Alors que la CGPME (Confédération générale des petites et moyennes entreprises) annonçait hier qu'elle allait signer le projet de convention sur l'assurance chômage «sous réserve d'une baisse effective des cotisations au 1er juillet», le devenir de cet accord est plus que jamais suspendu à la position qu'adoptera la CFE-CGC (le syndicat des cadres). Si, côté patronal, le compte y est puisque le Medef et l'UPA (artisans) ont signé, côté syndical, seule la CFDT a paraphé l'accord, tandis que la CGT, FO et la CFTC ne signeront pas.

En principe, la signature d’une seule organisation suffit. L’accord peut donc être entériné par l’Etat. Mais les nouvelles règles votées cet été prévoient que si une majorité de syndicats s’oppose à un accord, celui-ci devient caduc. Et même si cette règle ne s’applique pas à la convention d’assurance chômage, elle peut servir de prétexte au ministre du Travail pour ne pas valider l’accord.

«Marre». Mardi, le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a assuré que sa centrale utiliserait «les multiples voies qui sont à sa disposition pour que cette convention ne soit pas appliquée en l'état».

Réplique de son homologue de la CFDT, François Chérèque hier matin sur France Info : «Que ceux qui ne signent pas écrivent au gouvernement pour demander de ne pas appliquer cet accord.» Mais, poursuit le secrétaire général de la CFDT, il faudra «qu'ils expliquent pourquoi les pe