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Libération

L’arrivée d’Eric Besson à l’UMP fait polémique

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L’UMP «n’est pas un ramasse-miettes», lance Axel Poniatowski, au sujet de la prochaine nomination de l’ex-socialiste Eric Besson au sein de la direction du parti de droite.
Ancien membre du Parti socialiste rallié à Nicolas Sarkozy, Eric Besson rejoindra en janvier l'UMP, à la faveur d'une restructuration de la direction du parti majoritaire, selon le quotidien Le Monde. /Photo prise le 2 octobre 2008/REUTERS/Eric Gaillard (Reuters)
par F.V.
publié le 20 janvier 2009 à 16h56
(mis à jour le 20 janvier 2009 à 17h02)

«L'ouverture» au gouvernement passait déjà mal. On se souvient de Devedjian proposant l'ouverture «jusqu'aux sarkozystes». Celle au sein de l'UMP ne passe pas mieux. Du moins chez certains. Un homme de gauche chez eux, c'est trop. Axel Poniatowski, proche de Jean-Pierre Raffarin, estime ainsi que l'UMP «n'est pas un ramasse-miettes»… La miette, c'est Eric Besson. L'ex-socialiste vient de remplacer Brice Hortefeux à la tête du ministère de l'Immigration et de l'identité nationale. Il doit aussi être nommé secrétaire général adjoint de l'UMP.

L'ouverture au gouvernement «est nécessaire», selon «Ponia», mais le député UMP du Val-d'Oise juge «beaucoup plus problématique» qu'elle se fasse à l'UMP. Des propose tenus hier, lors du Talk Orange-Le Figaro. Histoire d'enfoncer le clou, le proche de Raffarin – ce dernier lâchant aussi parfois ses piques contre la majorité – ajoute qu'«Eric Besson est un homme de gauche». Ça c'est de l'insulte. Et défend sa famille au sein de la droite, soulignant qu'«il est très important que l'aile libérale de l'UMP continue à être représentée à la direction de l'UMP. Si ce n'est pas le cas, cela posera un problème».

Bien droit, adroit et à droite dans ses bottes

Réponse de l'intéressé, aujourd'hui, dans L