«Nous ne sommes pas dans une bulle au PS». Martine Aubry, en présentant le plan de relance du Parti socialiste - parce qu'«il n'y a pas de plan de relance digne de ce nom» - veut montrer que le PS reste proche de la préoccupation des Français: le pouvoir d'achat. L'anti-plan de relance socialiste est donc «un plan équilibré, qui marche sur ses deux jambes, la consommation et l'investissement».
En près de 50 pages, ce plan, d'un volume global de 50 milliards d'euro, équivalent à 2,5% du PIB, donne 23,7 milliards d'euros pour «la relance du pouvoir d'achat et la consommation» et 26,8 milliards pour l'investissement. Ce «plan d'urgence» doit aussi permettre de «réduire l'écart entre les salaires les plus hauts et les plus bas», selon les mots de Benoît Hamon, porte-parole du PS. Un plan adopté à l'unanimité le matin même par le bureau national du parti, à l'exception du royaliste Malek Boutih, «car il estime qu'il n'y a pas assez eu de débat et de concertation», selon Hamon.
500 euros pour 12 millions de personnes
Parmi les mesures phares, le PS propose, côté pouvoir d'achat, une aide immédiate de 500 euros à tous les bénéficiaires de la prime pour l'emploi et de minima sociaux, soit «12,4 millions de personnes concernées», une hausse du Smic de 3% au 1er février 2009 (soit 30 euros), la baisse de la TVA de 19,6% à 18,6%, une hausse de 10% de l'allocation logement ou encore la gén