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Devedjian s'étonne que le PS ne propose pas «100 milliards»

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Au lendemain de l'annonce d'un contre-plan de relance de 50 milliards par le PS, le ministre chargé de la Relance ironise: «Ils peuvent dire n'importe quoi, ils ne le feront jamais».
France's Budget Minister Eric Woerth (L) and Minister in charge of Implementing Recovery Patrick Devedjian (R) speak to journalists as they leave a cabinet meeting at the Elysee Palace in Paris December 19, 2008. REUTERS/Philippe Wojazer (FRANCE) (REUTERS)
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publié le 22 janvier 2009 à 10h32
(mis à jour le 22 janvier 2009 à 10h33)

Le ministre chargé de la Relance Patrick Devedjian s’étonne ce jeudi que les socialistes «n’aient pas proposé 100 milliards» d’euros pour leur «contre plan de relance» à la crise, estimant que «de toute façon», «personne ne le mettra jamais en vigueur».

Le PS a détaillé mercredi son plan de relance de 50 milliards d’euros, soit le double de celui du gouvernement qu’il juge «très insuffisant» sur France 2. «De toute façon, leur plan, personne ne le mettra jamais en vigueur», a-t-il ajouté. «Ils peuvent dire n’importe quoi, ils ne le feront jamais.»

M. Devedjian a souligné que le plus sévère a été le socialiste François Rebsamen «qui soutient Ségolène Royal : il a expliqué que ce plan ne comportait aucune idée novatrice, c’est bien vrai!»

Eric Woerth, le ministre du Budget, lui, maintient que le plan de relance du gouvernement est «suffisant». «Le plan de relance français, c’est 26 milliards d’euros, concentrés sur l’investissement et, ça, c’est majeur, car on est bien dans une crise d’investissement, d’endettement, de financement», a expliqué M. Woerth sur BFM.

Le ministre du Budget a également assuré, en réponse au PS qui reproche au gouvernement de ne rien prévoir pour le pouvoir d’achat des ménages, que les mesures de relance actuelles ne négligeaient pas la consommation. «La relance, c’est toutes les initiatives que prend le gouvernement. Par exemple, lorsqu’on augmente les prestations sociales bien plus vite que l’inflation, c’est bien un soutien à la consommation», a-t-il