Menu
Libération

Parlement: Copé répond «favorablement» à la proposition d’Accoyer

Article réservé aux abonnés
Le patron des députés UMP, Jean-François Copé, se rallie finalement à la proposition Accoyer visant à répondre aux critiques de l’opposition sur la réforme du droit d’amendement.
Jean-Francois Cope (L), President of the UMP Group at the National Assembly and Bernard Accoyer, French National Assembly President attend the UMP parliamentarians meeting in Nice, southeastern France, October 2, 2008. REUTERS/Eric Gaillard (FRANCE) (REUTERS)
par F.V. (avec source AFP)
publié le 22 janvier 2009 à 11h08
(mis à jour le 22 janvier 2009 à 11h12)

La fin du psychodrame ? D'une polémique droite-gauche, la réforme du droit d'amendement s'est transformée hier en une polémique droite-droite. Copé versus Accoyer. Ce matin, la patron des députés UMP calme le jeu. Il se dit finalement «favorable» à la proposition du président de l'Assemblée, Bernard Accoyer, sur une extension du «temps global» pour la discussion d'un texte de loi, censée calmer la furie des députés de gauche.

La veille, Copé s'était désolidarisé de la proposition Accoyer. Suscitant cette réponse cinglante du tenant du perchoir: «Ce n'est pas tel ou tel président de groupe qui dicte au président de l'Assemblée ce qu'il doit faire»… Ambiance.

Et ce matin, miracle: «J'ai décidé, bien que je n'étais pas d'accord au départ parce que je trouvais qu'on avait déjà fait beaucoup d'avancées, de répondre favorablement à la proposition de Bernard Accoyer d'améliorer les choses pour ce qui concerne l'organisation de notre temps de travail», a affirmé Copé sur Europe 1. Il précise avoir vu Accoyer hier soir pour lui indiquer qu'il se prononcerait «publiquement en faveur de ce consensus», avec une «idée simple»: «Nous devons les uns et les autres tendre la main les uns vers les autres, à une condition, qu'on ne soit pas dans un bal d'hypocrites».<