Visé par une enquête pour abus de confiance, Julien Dray a assuré lors de sa première apparition publique depuis le début de l'affaire qu'il était prêt à s'expliquer "centime par centime" sur ses comptes bancaires qui vont être étudiés par un cabinet d'experts-comptables.
Devant plusieurs centaines d'électeurs et sympathisants, le député (PS) de l'Essonne s'est exprimé vendredi soir lors d'une cérémonie de voeux, fermée à la presse, organisée à Sainte-Geneviève-des-Bois.
Au cours de cette cérémonie, M. Dray "a assuré qu'il répondrait à toutes les questions des enquêteurs et qu'il pouvait s'expliquer centime par centime sur ses dépenses et ses ressources", a indiqué à l'AFP son avocat, Me Léon-Lef Forster.
Il a également déclaré ne pas être "Juju le magnifique", qui serait un personnage tiré du film "La vérité si je mens", et a affirmé que cette affaire relevait de sa "vie privée", selon un témoin qui a participé à cette cérémonie.
M. Dray, proche de Ségolène Royal, a par ailleurs raillé le "service minimum socialiste", des membres du PS qui se sont contentés de se manifester par SMS, selon ce témoin.
Des personnalités socialistes comme Manuel Valls et Malek Boutih participaient cependant à cette cérémonie, tout comme le sénateur (Parti de gauche) Jean-Luc Mélenchon ou encore Dominique Sopo (SOS-Racisme).
"C'était un beau moment d'émotion et d'amitié", a déclaré M. Valls à sa sortie de la salle, décrivant un Julien Dray "combatif et vrai".
M. Dray, 53 ans, est visé depuis le 10 déce