Xavier Bertrand a pris aujourd'hui les commandes de l'UMP en promettant d'en faire un mouvement "moderne, utile à 100% des Français" et rénové sous la houlette de Nicolas Sarkozy pour les futures échéances électorales, avec comme premier test les européennes de juin.
Après l'avoir confirmé à son poste de secrétaire général, le bureau politique de l'UMP a également désigné sans surprise les adjoints de M. Bertrand: l'ex-socialiste Eric Besson, ministre de l'Immigration, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à l'Economie numérique et les députés Marc-Philippe Daubresse (centriste) et Axel Poniatowski (libéral).
Alors que la promotion éclair du transfuge du PS, Eric Besson, provoque des remous dans les rangs du parti, Xavier Bertrand a promis un "mouvement populaire moderne, ouvert à toutes les idées, d'où qu'elles viennent" et qui doit "refléter la diversité de la société française".
"Nous sommes sûrs de nos convictions, sûrs de nos valeurs, nous n'avons pas peur de la confrontation", a martelé le successeur de Patrick Devedjian.
"Pour la politique à l'ancienne, franchement, laissons faire les socialistes", a-t-il lancé.
Plaidant pour la modernisation de l'UMP, il a également promis de la doter d'un nouveau siège dans "un lieu plus populaire" et d'un nouvel outil internet pour "fédérer et faire débattre les communautés" mais aussi faire adhérer, annonçant un objectif de "500.000" adhérents d'ici à 2012.
«Être disponible et sur le terrain»
Il a en outre promis d'être "un secrétaire général dis