C'est une des marottes de Nicolas Sarkozy: les filières éducatives en forme de voie de garage (selon lui), qui coûtent cher à la collectivité (encore selon lui) et mènent des étudiants vers le chômage (toujours selon lui).
A Châteauroux, lors d'une journée consacrée à la présentation des mesures gouvernementales pour l'emploi, Sarkozy s'en est pris coup sur coup à la filière économique au lycée (ES), puis à la filière STAPS (à l'Université).
Première charge, lors d'une table ronde, contre la filière STAPS:"Je voudrais que quand nos jeunes s'inscrivent dans une filière, qu'ils choisissent en fonction de leur goût, il n'y a pas de problèmes, mais qu'on leur dise : à la fin de cette filière, il y a 100% de chances d'avoir un emploi, ou 90% de chances d'être au chômage. On ne fait pas rentrer ses enfants dans les facs pour devenir prof d'éducation physique alors qu'on sait qu'il y en a 90% qui vont être au chômage".
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LES FAITS
Ce n'est pas la première fois que Sarkozy cogne sur la filière. Dans l'émission "Ripostes" (France 5) du 10 décembre 2006, il pointait les filières prétendûment sans débouchés, "l'exemple caricatural étant l'exemple des professeurs d'éducation physique, les STAPS, où il y a un emploi pour cent étudiants ".
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