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Libération

Royal: Sarkozy est un «m’as-tu-vu»

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Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, les deux qualifiés pour le second tour de la présidentielle. L'Union européenne s'est félicitée lundi de la perte d'influence des partis "radicaux" au premier tour de l'élection présidentielle française, qui laisse augurer des prises de position modérées sur l'Europe. /Photo d'archives/REUTERS (REUTERS)
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publié le 28 janvier 2009 à 12h55
(mis à jour le 28 janvier 2009 à 12h56)

Ségolène Royal égratigne Martine Aubry ainsi que d'autres socialistes et traite Nicolas Sarkozy de «petit gamin» «m'as-tu-vu», dans un livre d'entretiens dont le Nouvel Observateur à paraître demain publie les bonnes feuilles.

«Martine Aubry me regarde toujours comme quand j'étais sa sous-ministre. Elle le pense vraiment» et «elle ne me regardera jamais autrement», affirme l'ex-candidate à l'Elysée dans ce livre réalisé avec la journaliste Françoise Degois, «Femme debout» (ed Denoël). Dans le gouvernement Jospin, Ségolène Royal avait été ministre déléguée à la Famille, à l'enfance et aux personnes handicapées, relevant du ministère des Affaires sociales dirigé par Martine Aubry.

Dans ce livre au ton acerbe, à paraître le 5 février, elle ne mâche pas ses mots contre Nicolas Sarkozy, victorieux de leur duel présidentiel. «Il est bien plus fade qu'on ne le croit. Sa force vitale est impressionnante, mais c'est vraiment un m'as-tu-vu (…) Un petit gamin heureux d'être au milieu de ses nouveaux jouets, vous savez, le môme qui a gagné le pompon sur le manège. Avec sa petite étoile de shérif et son pistolet en plastique, son déguisement de cow-boy. Il est monté sur le plus grand cheval et il a décroché le pompon».

Mais elle n'épargne pas non plus certains de ses camarades socialistes. «Je ne supporte pas les manipulateurs et les geignards… Le summum, c'est Jack Lang qui a instauré le harcèlement en stratégie de conqu