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Le Parti de gauche en quête de partenaires

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Jean-Luc Mélenchon cherche à faire listes communes aux élections européennes de juin. Seul le PCF a dit oui.
Jean-Luc Melenchon, Marie-Georges Buffet, Olivier Besancenot. (Jean-Paul Pelissier / Reuters)
publié le 31 janvier 2009 à 6h51
(mis à jour le 31 janvier 2009 à 6h51)

Le front de gauche sur toutes les lèvres du parti de Jean-Luc Mélenchon. Réunis depuis vendredi et ce week-end à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne) pour leur congrès fondateur, les quelque 500 délégués du Parti de gauche (PG) - qui revendique près de 4 000 adhérents - vont essentiellement débattre de la stratégie d'un «front de gauche pour changer d'Europe» aux élections de juin. Avec l'objectif de le «dramatiser» et l'ambition de l'élargir. Car ses deux piliers, PCF et PG, qui ont lancé l'initiative mi-novembre dès après la création de ce dernier, espèrent rallier d'autres forces de la gauche du non de 2005.

Baume. Pour l'heure, celles-ci hésitent à signer, et la délégation du PG, qui a notamment rencontré le NPA d'Olivier Besancenot, les Alternatifs, le POI (fondé notamment par les trotskistes lambertistes) et les chevènementistes - en attendant de voir LO -, doit se contenter de réponses de Normand. «A part le PCF, personne n'a dit oui… mais personne n'a dit non», s'efforce de relativiser Mélenchon, soulignant une ouverture du côté des Alternatifs, qui ont donné «une réponse plutôt positive sous conditions». Tout en déplorant que certains restent «prostrés dans une culture minoritaire», l'ex-socialiste se félicite de ses avancées par petits pas : «Au départ, personne ne se parlait, Besancenot a dit qu'on voulait créer un "nouveau PS". Maintenant, au NPA, ils jugent que c'est un acte positif : on a progressé d'u