Pour Marine Le Pen, avec Alain Soral, c’est désormais «Tchao pantin !» L’essayiste, dont la sœur Agnès Soral jouait aux côtés de Coluche dans le film de Claude Berri, a annoncé, hier, qu’il claquait la porte du FN. Motif de cette démission : sa non-désignation comme tête de liste frontiste pour les élections européennes en Ile-de-France. Une décision dont il impute l’entière responsabilité à Marine Le Pen, comme Carl Lang, lui aussi démissionnaire.
Sur le site de son association Egalité et réconciliation, Alain Soral, un temps militant au PCF et inspirateur du discours tenu à Valmy par Jean-Marie Le Pen en septembre 2006, dénonce dans un texte intitulé «Marine m'a tuer !» la ligne suivie par la vice-présidente du FN. «Comme chaque fois que quelque chose se passe mal au FN depuis deux ans, chaque fois qu'un conflit l'affaiblit, qu'un départ contribue un peu plus à détruire ce qui fut un authentique mouvement d'opposition nationale, la réponse, c'est Marine. C'est la bande à Marine - cet agglomérat de multitransfuges, de marchands du temple et de cages aux folles - qui a tout fait pour me barrer la route», écrit l'essayiste, très proche de Dieudonné.
Par la même occasion, Alain Soral, dont son passage au PCF lui a valu le surnom de «Doriot des banlieues» par ses adversaires au sein du FN, s'en prend violemment à Jean-Michel Dubois, désigné comme tête de liste FN en Ile-de-France : il le traite de «débile», de «bègue» et d'«atlanto-sioniste», la pir