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Adieu la LCR, bonjour le NPA

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Le Nouveau parti anticapitaliste a confirmé dimanche sa réticence à rejoindre le «front de gauche» proposé par le PCF et le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon.
Olivier Besancenot, le 6 février à La Plaine-Saint-Denis. (STEPHANE DE SAKUTIN/AFP)
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publié le 8 février 2009 à 19h43
(mis à jour le 8 février 2009 à 19h48)

Tout juste porté sur les fonts baptismaux lors d’un congrès de trois jours en Seine-Saint-Denis, le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d’Olivier Besancenot doit maintenant se faire sa place à la gauche de la gauche.

Fort de ses 9.100 militants revendiqués (contre 3.200 à la LCR dissoute jeudi), le NPA, «le parti dont la gauche révolutionnaire a besoin au XXIe siècle» selon Olivier Besancenot, entend bien profiter de «l'échec du capitalisme» et du déclin du Parti communiste français (PCF).

Le NPA sera «une force anticapitaliste incontournable demain», affirme Alain Krivine, un des «anciens» du nouveau parti. A gauche, «il y a le pôle PS d'un côté, le pôle NPA à l'opposé et au milieu, des groupes qui se cherchent un peu», «le NPA, c'est une vraie recherche à l'opposition à Nicolas Sarkozy», a-t-il dit à l'AFP.

Front électoral «durable»

Dans ce cadre, le NPA qui compte sur la popularité de son leader, a confirmé dimanche sa réticence à rejoindre le «front de gauche» proposé par le PCF et le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon. Selon lui, l'alliance serait ponctuelle, et le PCF rejoindrait le Parti socialiste «pour sauver ses élus» lors des régionales (2010).

Favorable à un front électoral «durable», M. Besancenot a jusqu'ici défendu une unité à gauche «pour les luttes», comme lors de la mobilisation du 29 janvier où le NPA était à l'initiative d'une déclaration commune de dix organisations de gauche. Un autre texte,