Le principe d’une deuxième journée d’action le vendredi 19 mars, après celle du 29 janvier, a été retenu hier soir par les organisations syndicales. But de cette nouvelle mobilisation : peser sur le «sommet social» prévu à l’Elysée le 18 février et tenter d’infléchir la politique gouvernementale sur le pouvoir d’achat et la lutte contre le chômage. Les syndicats se retrouveront le 23 février pour dresser, en commun, le bilan de cette rencontre avec le président de la République.
Le 29 janvier, les huit confédérations (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Unsa et Solidaires) avaient fait descendre dans la rue plus d'1,5 million de personnes. «Malgré un changement de ton, le président de la République maintient, pour l'essentiel, ses orientations en matière de politique économique et sociale», déplorent les syndicats qui attendent de la réunion du 18 février «des réponses concrètes».
Lors de son intervention télévisée jeudi, Nicolas Sarkozy avait alors écarté un relèvement du Smic et des charges salariales des entreprises, tout en lançant quelques «pistes» - selon son expression - pour un soutien au pouvoir d'achat financé par l'Etat (suppression de la première tranche de l'impôt sur le revenu ou hausse des allocations familiales, notamment).
Les syndicats soulignent que «les salariés sont les premières victimes de la crise» et réclament que le plan de relance gouvernemental, axé sur des aides publiques à l'investissement, soit complété par des m