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Après la Guadeloupe, Jégo annoncé en Martinique

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Deux escadrons de gendarmes mobiles vont être envoyés en renfort sur l'île en grève générale.
le secr?taire d'Etat ? l'Outremer Yves J?go (2eD) participe ? une r?union de n?gociations ? Basse-Terre le 05 f?vrier 2009, au 18e jour de paralysie par un conflit social. Les n?gociations quadripartites LKP-patronat-collectivit?s territoriales-Etat destin?es ? trouver une issue ? la gr?ve g?n?rale affectant la Guadeloupe, ont ?t? suspendues pour la nuit peu avant 22H00 locales (03H00 vendredi ? Paris) et devraient reprendre ce jour. AFP PHOTO JULIEN TRACK (Julien Tack / AFP)
par (Source AFP)
publié le 12 février 2009 à 7h16
(mis à jour le 12 février 2009 à 7h25)

Deux escadrons de gendarmes mobiles vont être envoyés en renfort en Martinique où la grève générale s’est installée mercredi dans son septième jour, tandis que la Guadeloupe, paralysée depuis 22 jours, a accueilli à nouveau le secrétaire d’Etat Yves Jégo.

Les deux escadrons (65 hommes chacun) feront une escale technique à la Guadeloupe avant Fort-de-France, où ils rejoindront deux escadrons déjà sur place. Actuellement, quatre escadrons sont positionnés en Guadeloupe.

En Martinique, les négociations en préfecture sur le prix des services ont été suspendues en fin de journée sans résultat significatif, alors que les syndicats réclament leur baisse après avoir obtenu la veille moins 20% sur 100 produits de première nécessité.

Elles reprendront jeudi matin, au moment où Yves Jégo, actuellement en Guadeloupe, est annoncé sur l’île.

Au rythme actuel, les discussions, auxquelles participent une centaine de personnes, pourraient prendre plusieurs jours, d’autant que la revendication principale des syndicats - 450 euros d’augmentation des bas salaires - est toujours en suspens.

Soucieux de ne pas jeter de l'huile sur le feu, le préfet a lui-même indiqué qu'il «fallait se hâter lentement», mais certains des manifestants à l'extérieur de la préfecture ont exprimé au micro leur mécontentement devant la «lenteur» des négociations.

Environ 1.500 personnes selon la police, 2.500 selon les syndicats, avaient défilé le matin dans les rues de Fort-de-France.

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