Alors que la crise continue dans les Antilles, la première secrétaire du PS Martine Aubry craint la propagation des événements à la métropole, comme l'avait déjà fait en début de semaine Ségolène Royal.
«Je crains effectivement que le sentiment de ras le bol des Guadeloupéens et des Martiniquais se diffuse ici», souligne Martine Aubry dans un entretien au Parisien, après avoir relevé que «le sentiment d'injustice aux Antilles est d'autant plus fort que la vie y est plus chère qu'en métropole». Cette crainte est alimentée «notamment parce que le président de la République reste sourd aux attentes des Français», ajoute-t-elle.
«C'est ce décalage qui me fait craindre une propagation des événements qui agitent les Antilles», dit-elle, affirmant: «il faut tout faire pour que cela n'arrive pas». Pour Aubry, pour que l'économie marche, «il faut désormais relancer la consommation, et agir vite, comme le font Angela Merkel en Allemagne, José Luis Zapatero en Espagne, Gordon Brown en Angleterre, et Barack Obama aux Etats-Unis».
«Ce que je reproche au chef de l'Etat, ce n'est pas de vouloir faire des réformes», dit-elle, «c'est de
Aubry: la crise aux Antilles pourrait se propager
Article réservé aux abonnés
French Socialist Party leader Martine Aubry attends a political rally in Paris, October 30, 2008. The Socialist Party will hold his congress on November 14-16 in Reims. REUTERS/Philippe Wojazer (FRANCE) (REUTERS)
par (Source AFP)
publié le 13 février 2009 à 10h56
(mis à jour le 13 février 2009 à 11h01)
Dans la même rubrique