La réunion sociale du 18 février à l'Elysée aboutira à «des décisions» mais aussi à des «processus de négociation». Objectif : «Aider les victimes de la crise et introduire plus de justice», selon Raymond Soubie, conseiller social de Nicolas Sarkozy.
«Il va y avoir deux types de sorties : des décisions et des annonces sur un certain nombre de thèmes, des processus d'examen et/ou de négociations sur un certain nombre de sujets, qui devront se dérouler dans les prochaines semaines ou dans les prochains mois», a-t-il déclaré hier, lors de l'émission «Dimanche Soir Politique» sur France Inter-Le Monde-iTélé.
Le 18 février, «on va proposer les pistes que le Président a proposées lors de son intervention du 5 février, examiner» celles des syndicats et du patronat, a ajouté Soubie. «Comment arriver à trouver des solutions concrètes pour les chômeurs totaux, chômeurs partiels, jeunes, c'est l'objet même de la réunion», selon lui. «Les gens ont le sentiment que le partage des richesses est inéquitable», c'est «parfois légitime, et c'est la raison pour laquelle», les «objectifs» de la rencontre «c'est aider les gens qui sont victimes de la crise» et «introduire dans le système plus de justice», a-t-il précisé.
«Trouver ensemble des pistes»
A la question de savoir si le gouvernement pourrait dégager plus que 1,4 milliard d'euros pour des mesures sociales, le conseiller a répondu : «C'est à discute