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Sommet social: Chérèque (CFDT) livre ses propositions

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«Pour pouvoir le mieux possible passer cette crise en maintenant les emplois, il faut une relance au minimum à 3% du PIB», estime le syndicaliste, qui détaille ses idées avant la rencontre de mercredi.
French CFDT labour union leader Francois Chereque speaks with the media as he demonstrates with students, teachers and other public sector workers in Paris May 15, 2008 to protest against job cuts and reforms announced by France's President Nicolas Sarkozy's government. REUTERS/Gonzalo Fuentes (FRANCE) (REUTERS)
par (Source AFP)
publié le 16 février 2009 à 17h28
(mis à jour le 16 février 2009 à 17h32)

Le gouvernement «joue petit bras», et même «pire», dans la lutte contre la crise. Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, ne s'est pas montré tendre ce lundi en présentant ses propositions pour le sommet social de mercredi à l'Elysée.

Motif du courroux du syndicaliste: «les économistes préconisent une relance représentant 2 à 3% du PIB» quand le plan de relance gouvernemental représente «à peine 1% du PIB», alors même que la décroissance sera supérieure à 1% en 2009, selon les prévisions de l'exécutif.

«Pour pouvoir le mieux possible passer cette crise en maintenant les emplois, il faut une relance au minimum à 3% du PIB», estime Chérèque. Selon lui, la France «est en train de décider de perdre la sortie de crise au niveau mondial».

«Fonds d'investissement social»

Le secrétaire général de la CFDT défend à nouveau sa proposition de «fonds d'investissement social», financé par l'Etat à hauteur de 5 à 6 milliards d'euros, qui serait «un plan d'investissement massif en direction des salariés et permettra de créer les conditions d'une sortie de crise». «Plusieurs centaines de milliers de salariés peuvent être concernés» par un tel dispositif de formation et de qualification des salariés privés d'emploi ou en chômage technique.

François Chérèque propose également que ce fonds comporte un volet «jeune actif»: en échange d'un «accompagnement vers une activité», le jeune percevrait un revenu «con